J’ai marché jusqu’à vous

Jeudi 12 Octobre 2017

 

20 h 30

 

au Café Théodore

Kerguerwen – TRÉDREZ-LOCQUÉMEAU

 

lls ont moins de 18 ans, on les appelle les « Mineurs Isolés Étrangers ». Venus seuls, principalement d’Afrique et du Moyen Orient, ces voyageurs sans visas débarquent à Marseille, au terme d’un long périple.

En attendant leur majorité, ils sont censés se trouver sous la protection de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Mais, avant cette « mise à l’abri » rarement immédiate, ces jeunes subissent la rue, les réseaux malveillants et la suspicion des institutions.

Un parcours éprouvant filmé avec distance et pudeur par les caméras de Rachid Oujdi qui révèle un double paradoxe. Car à leur majorité, ces jeunes n’auront, peut-être, pas la possibilité de rester sur le territoire français.

Ils sont invisibles parce que la ville préfère fermer les yeux.

Cliquez sur le lien ci-après pour voir le clip       “J’ai marché jusqu’à vous”

Autour de la gare Saint-Charles de Marseille, pourtant, la caméra de Rachid Oujdi a su débusquer les nouveaux enfants des rues.

Ceux qui n’ont même pas un sac de couchage, parce qu’ils débarquent ici sans bagage, hagards après avoir traversé deux, trois ou six pays. On les appelle les « MIE ».

Ces « mineurs isolés étrangers » seraient 8 000 en France. Le réalisateur de ce Récit d’une jeunesse exilée a suivi un petit groupe, les a vus se présenter au Service d’accueil et d’accompagnement des mineurs étrangers non accompagnés et en repartir souvent sans solution.

Sans fioritures ni sanglots, celui qui avait déjà raconté les chibanis, ces travailleurs immigrés maghrébins retraités (Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés, 2014), com­me des hommes entre deux mondes, raconte ces gamins en souffrance. Tous ressentent combien il est dur d’arriver en France seuls, en 2017, quand on a 13 ou 15 ans ; combien la rue est dangereuse pour eux, proies si faciles des réseaux.

Engagé, ce documentaire inclut aussi la révolte citoyenne de ceux qui se heurtent au mur de l’administration.

Le médecin, l’éducateur… tous arrivent à la même conclusion :

 

Seule une mobilisation citoyenne pourra permettre d’héberger les quelques dizaines d’enfants que l’administration n’a pas prévu de mettre à l’abri.

 

Pourquoi celle-ci pousse-t-elle à « agir aux marges », s’interroge l’un d’eux ? S’il n’apporte pas de réponse, le beau travail de Rachid Oujdi a le mérite de poser la question.

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Forum des associations 2017

Le document ci-dessous, réalisé fin juillet, ne mentionne pas la présence de plusieurs associations.

AC-Trégor (dont le CSSP fait partie) sera présent au Forum des Associations de Lannion

La salle des Ursulines regroupe les associations par thème :

  • Développement local, animations et activités sociales
  • International et humanitaire
  • Sciences, nature et environnement
  • Éducation et formation
  • Action sociale
  • Activités artistiques et d’expression corporelle
  • Santé et médical
  • Mémoire, patrimoine et Histoire

 

Sur le parvis des Droits de l’Homme, animations de sensibilisation au tri et au recyclage de Valorys par le Tri’ambul,  camion du SMITRED

A la Chapelle des Ursulines, entrée libre à l’exposition “Vaste Mer, Ciel Immense” d’Yves Marie Péron (jusqu’au 14 octobre).

Maison des sports de Park nevez

Associations sportives

Sur les 2 sites un service bar proposera gobelets recyclables et boissons bio

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Recours CNDA

Une information est disponible sur

le recours devant la CNDA

 

  • Choix d’ un avocat
  • Demande d’aide Juridictionnelle
  • Le recours

 

Vous la trouverez en suivant ce lien :   Recours CNDA

ou en allant dans la rubrique Nos infos =>  documents ressources

 

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Compte rendu réunion Coallia

Compte rendu de la réunion du 13 juillet 2017 avec Coallia à Saint Brieuc

 

Étaient présents :

Pour Coallia :  Damien BAZY, responsable Coallia, Anaëlle DERVAL et son homologue ??? (travailleuses sociales)

Pour l’État représentant la DDCS : M. GARRO Jean-Luc (Chef du pôle des politiques d’insertion et de luttes contre l’exclusion à la DDCS)

Pour le CSSP : Philippe VITAL, Christine PETRETTI, Alain BELKACEMI

Pour Habitat et Humanisme : Marie Hélène ERNOT

Pour Les gens heureux : Laurence LECORRE, Chantal LEMOINE

 

Cette réunion, nous la réclamions depuis longtemps…

  • pour clarifier les relations avec Coallia à Saint Brieuc
  • et surtout pour mettre en place une stratégie pour les déboutés de la demande d’asile : qui et comment procéder pour que les réfugiés soient bien défendus et dans les meilleurs conditions.

 

Damien BAZY nous a présenté le représentant de l’État, M. GARRO, qui était là pour que tout reste dans les clous.

 

Dès le début de la réunion, il nous a été précisé :

  • que les bénévoles n’ont plus à intervenir dans les questions administratives, que cela est exclusivement le travail de Coallia,
  • que ce que nous avons réalisé dans le Trégor ne peut pas se renouveler car cela était du à l’urgence et à l’inexpérience du personnel de Coallia. (cela ne devait en aucun cas se renouveler » dixit M. Garro).
  • Que les bénévoles ne peuvent intervenir que sur les domaines des cours de français et des loisirs.

 

Coallia exige, d’autre part, que les bénévoles signent une charte individuelle avant toute mise en place d’un échange.

 

En ce qui concerne la santé des demandeurs d’asile,  Coallia estime qu’ils doivent être autonomes même si, pour l’instant, ils sont encore accompagnés par les travailleur sociaux: « on le fait encore mais ils doivent être autonomes ».

 

Nous avons bien compris que c’était une fin de non-recevoir et que nous n’étions bienvenus que si nous avions « le petit doigt sur la couture du pantalon ».

 

Coallia refuse :

  • de nous transmettre toute information concernant un réfugié,
  • que nous transmettions nous-mêmes à Coallia une information dont nous aurions eu connaissance lorsque nous rencontrons les filleuls (même si celle-ci peut servir à sa défense devant la CNDA). « Vous devez leur expliquer qu’ils doivent demander un rendez-vous au travailleur social pour nous en parler. C’est à eux de l’en avertir».

 

Nous avons évoqué le manque de traducteurs et donc le grand nombre d’incompréhensions qui en découlent, mais il n’y a rien à attendre.

 

Les bénévoles peuvent accompagner les demandeurs d’asile/réfugiés dans une recherche d’emploi, de stage, de bénévolat, dans la recherche d’un logement.

 

La durée d’accompagnement de Coallia  pour l’insertion est de 3 mois à compter de la notification de la décision d’acceptation de l’asile. Ces trois mois sont renouvelables 1 fois (avec accord de l’OFII). Au-delà, Coallia ne s’en occupe plus.

 

Les personnes des Gens heureux et du CSSP  refusent de signer la charte et quittent la salle.

 

Il ne nous semble pas possible d’organiser une réunion actuellement (ce sont les vacances!). Cela pourrait avoir lieu à la rentrée si des personnes du collectif des Gens Heureux se proposent de s’en occuper.

 

Chantal Lemoine

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