APPEL À LA MANIFESTATION
ET À LA SOLIDARITÉ
CONTRE L’EXTRÊME-DROITE ET LE FICHAGE
Samedi 24 mars 2018 à 15 heures
Place de la Mairie à RENNES
Les personnes désireuses de participer doivent s’inscrire auprès de Philippe (06.32.49.42.60)
Un bus partira du Parking de Kermaria (Lannion) à 12 h 30, samedi 24
(Départ de Rennes aux environs de 17 h 30)
10 € par personne – Gratuit pour les chômeurs et les sans-papiers
Les membres d’organisations soutenant les migrants ainsi que les réseaux féministes, LGBT, les mouvements de gauche, d’extrême-gauche et même de simples citoyens font l’objet d’un fichage par l’extrême-droite. Les photos de ces personnes et leur “biographie”, sont diffusées sur les réseaux sociaux. Plusieurs ont reçu des menaces de mort dans leur boîte aux lettres…
Le CSSP est concerné…
Actuellement, rien qu’en Bretagne, une trentaine de personnes font l’objet de ce fichage public, notamment sur le site “Breizh Atao” qui se présente comme “Le quotidien de l’État national breton” !!! Des commentaires menaçants, des appels à “détruire l’extrême-gauche”, à “repérer, identifier, détruire… les derniers lépreux du gauchisme, de maigres cohortes de pouilleux composés de marginaux édentés, de drogués, de SDF en état d’ébriété avancé, de fonctionnaires petits bourgeois, de lesbiennes hystériques et autres sodomites patentés”…
Ce fichage existe pour tous les départements bretons. Les “fichés” de Rennes sont désignés par l’extrême-droite comme “des éléments marxistes (et apparentés) en faveur de l’afro-islamisation de la Bretagne”…
Des plaintes ont été déposées avec l’aide d’avocat(e)s. Le Procureur de la République a sollicité, en octobre 2017, le renvoi du rédacteur du journal Breizh Atao, devant le Tribunal correctionnel pour diffamation, injure et provocation à la commission de crimes ou de délits. Il reste désormais à attendre un procès qui, on l’espère, aboutirait à la suppression pure et simple de ce fichage mais également à la condamnation des pratiques de l’extrême-droite.
Nous comptons sur les personnes, les associations, les syndicats et les partis politiques pour faire, ce 24 mars, une démonstration publique d’envergure.
Il s’agit d’un enjeu politique majeur,
à la fois démocratique et antifasciste.
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